Skip to content

Quelle liberté pour les prédications?

© DR
La campagne «Libre de le dire à l’Église» rappelle aux chrétiens qu’ils ont le droit de tout dire dans le cadre du culte et de l’évangélisation. Tout, vraiment? N’existe-t-il pas des risques de finir devant les juges pour des propos perçus comme choquants? Analyse.
Jérémie Cavin

Risque-t-on bientôt de retrouver des pasteurs en prison parce qu’ils ont tenu des propos homophobes, créationnistes ou encore critiques envers les autorités? Dans l’absolu, les chrétiens sont-ils libres de tout dire dans le cadre de la vie d’Église? Ces questions se posent, à l’heure où le politiquement correct s’en prend à certaines prises de position, jugées intolérables par les élites.
Pour y répondre, le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) a publié la brochure Libre de le dire à l’Église: elle rappelle aux chrétiens les fondements législatifs sur lesquels ils peuvent s’appuyer lorsqu’ils prennent la parole à l’Église, mentionnent certaines exceptions et donnent des conseils pratiques aux prédicateurs.
Globalement, le CNEF se veut optimiste: «Le droit est du côté des libertés», soutient Nancy Lefèvre, juriste au sein de sa commission juridique. La brochure rappelle que les grands textes de loi internationaux, français et suisses également, considèrent tous la liberté de pensée, de conscience, de religion et d’expression comme fondamentale.

Thèmes liés:

Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes:

Créer un compte gratuitement

Et profitez gratuitement de l'accès aux articles web réservés aux abonnés pendant 14 jours.

Publicité