La relation d’aide n’est pas d’abord thérapeutique
Vous préconisez une relation d’aide basée sur la Bible plutôt que sur la psychologie. Pourquoi?
La raison est d’abord historique. La relation d’aide est née hors des Eglises, qui l’ont pourtant adoptée, pensant qu’elle correspondait à ce qu’elles pratiquaient: l’accompagnement pastoral. Si je prône un tel accompagnement, c’est parce que le message biblique donne des réponses claires au sujet des relations entre l’homme et Dieu. La Bible montre aussi que bien des difficultés sont liées au péché originel. Or la psychologie évacue ces notions. L’enjeu central, c’est la nature de l’homme: créé avec une dignité, pour être en relation avec Dieu, il s’est détourné de lui et cherche par ses propres moyens, y compris la psychologie, à résoudre ses problèmes. Partir de l’homme et de ses besoins, comme le fait la psychologie, est incomplet. La relation d’aide ecclésiale n’a donc pas d’abord une visée thérapeutique, mais devrait favoriser la croissance spirituelle. Cela dit, il faut voir l’être humain comme une personne globale: et donc, le changement du cœur aura une incidence sur le comportement. Or certaines psychothérapies n’obtiennent qu’un changement en surface, si bien que le naturel reviendra au galop. Une relation d’aide biblique rappelle que le Christ est le divin médecin, qui accorde un salut à la fois juridique et médical. Dieu est un acteur essentiel dans l’accompagnement de la souffrance. Le hic, c’est que l’on a trop cherché des solutions dans la psychologie et pas assez dans la Bible.
Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes: