Allégeance à Jésus plutôt qu’à Hitler
Année 1942. Jean-Paul Krémer, jeune Alsacien de dix-sept ans est sommé de s’engager dans la Wehrmacht et de jurer fidélité à Adolf Hitler. Il refuse, justifiant cela par sa foi chrétienne: «Non, je ne peux pas faire ça. J’ai donné ma vie à Jésus-Christ, je ne peux pas la donner à quelqu’un d’autre.» Lui qui lycéen avait déjà refusé de faire le salut nazi, est mis en détention, déplacé de lieu en lieu en Alsace (alors annexée) et en Allemagne avant d’être déporté au Struthof puis à Buchenwald. Décédé en 2016, à 91 ans, le récit de ce mennonite, Le salut ne vient pas d’Hitler, vient d’être publié aux éditions Calvin. Quelques mois avant son décès, il avait livré son témoignage lors d’un entretien avec Stéphane Zehr et Jérémie Loiret. Un document rare qui vient également d’être diffusé sur YouTube à l’occasion de la sortie du livre.
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