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Allégeance à Jésus plutôt qu’à Hitler

Jean-paul-Krémer en 2015
© Jean-paul-Krémer en 2015
Les derniers témoins et acteurs de la Deuxième Guerre mondiale meurent peu à peu. Avec eux, c’est tout un pan de l’Histoire et de la mémoire qui s’en va. Déporté dans les camps à cause de sa foi chrétienne et de son refus de faire allégeance au nazisme, Jean-Paul Krémer, héros anonyme et martyr malgré lui, laisse un témoignage interpellant.
David Métreau

Année 1942. Jean-Paul Krémer, jeune Alsacien de dix-sept ans est sommé de s’engager dans la Wehrmacht et de jurer fidélité à Adolf Hitler. Il refuse, justifiant cela par sa foi chrétienne: «Non, je ne peux pas faire ça. J’ai donné ma vie à Jésus-Christ, je ne peux pas la donner à quelqu’un d’autre.» Lui qui lycéen avait déjà refusé de faire le salut nazi, est mis en détention, déplacé de lieu en lieu en Alsace (alors annexée) et en Allemagne avant d’être déporté au Struthof puis à Buchenwald. Décédé en 2016, à 91 ans, le récit de ce mennonite, Le salut ne vient pas d’Hitler, vient d’être publié aux éditions Calvin. Quelques mois avant son décès, il avait livré son témoignage lors d’un entretien avec Stéphane Zehr et Jérémie Loiret. Un document rare qui vient également d’être diffusé sur YouTube à l’occasion de la sortie du livre.

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