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Vous avez le dernier mot

Piles de lettres sur un bureau
© Suzy Hazelwood / Pexels
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«Un appel à se préparer à sept années de vaches maigres» (octobre 2020)

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Le paradigme du Royaume de Dieu n’est pas une illusion ! Je suis effaré de lire ou d’entendre la panique dans le monde chrétien concernant le virus actuel! Etonné aussi du peu d’esprit critique des directeurs ou des mouvements d’ Eglises plus enclins à suivre les politiques par «soumission aux autorités»,, que d’avoir un minimum de discernement et de bon sens.

Vivre dans une crise nous permet d’apprendre à discerner et à gagner en maturité comme nous l’explique l’apôtre Jacques. Mais je remarque que depuis plus de quarante ans que je suis chrétien, qu’à chaque fois qu’il y a un évènement qui nous échappe ou qui nous fait peur, certains chrétiens sont assez doués pour parler sur un ton apocalyptique. Rappelez-vous de la TV, du code barre, d’Internet, etc. Certes, le monde séculier n’étant pas inspiré par Dieu sera plus soumis à l’ennemi de nos âmes. Mais est-il donc toujours nécessaire de vouloir interpréter spirituellement les actualités par des menaces légalistes, mystiques, et superstitieuses: «nous sommes à la fin des temps…», «repentez-vous de vos péchés…», «c’est la marque de la bête…», etc.?

C’est oublier que nous sommes «lumière et sel de la terre», et pas du ciel. Alors face aux crises qui nous entourent, nous sommes appelés à éclairer et à donner du goût. Mais au lieu de donner du goût par le sel, c’est du poivre que nous répandons. Nos contemporains ont besoin d’un autre paradigme tel que le Royaume de Dieu!

Ils cherchent du sens et des réponses, pas des menaces ou des injonctions légalistes comme certains gouvernements (en Europe principalement): ils donnent des messages alarmistes sur le Covid, et curieusement, bon nombre de médias les soutiennent sans donner toutes les informations existantes. Ces derniers deviennent des médias d’opinion et non d’information qui devraient nous aider à réfléchir. Et bien non, ils nous disent ce qu’il faut penser et croire.

Ainsi l’on entend parler d’une pandémie, alors que d’autres experts (mondialement reconnus) parlent d’épidémie, chiffres à l’appui, affirmant qu’il y a moins de morts du Covid que de la grippe annuelle ou d’autres virus bien plus mortels. Si l’on prend un minimum de temps, vous comprendrez que cette crise est une manipulation médiatique et politique.

Et je crois que tôt ou tard, la lumière sera faite. D’autant que des centaines de scientifiques, médecins et infirmières ont lancé des procès contre leur gouvernement pour «mensonges et manipulations». Là encore, curieux qu’aucun média n’en parle… Alors, qui a raison?

L’apôtre Pierre nous donne un exemple de maturité et de liberté d’opinion face à une crise: «mieux vaut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes». Alors, de grâce, apprenons à discerner, à éviter les formats uniques et à garder un esprit critique. Et je ne peux qu’encourager votre journal à faire un vrai dossier pour nous aider à y voir plus clair.

Eric Jaffrain

«Trop d’abus spirituels chez les évangéliques» (octobre 2020)

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Je voudrais m’exprimer sur l’ITJ à Jérusalem que je connais. J’ai été désolée de lire cet article juste après celui de la mission Kwasizabantu. Bien que vous précisez qu’il n’y a pas de comparaison, ce côte à côte, m’a gênée tant il n’y a aucun lien, et ce d’autant plus que depuis des mois le harcèlement médiatique est sur l’ITJ et la direction.

Dans Lév. 19, 15 il est écrit: «Vous ne commettrez pas d’injustice dans les jugements.» Et au verset 17 il est écrit: «Tu n’iras pas calomnier les tiens, tu ne réclameras pas la mort de ton prochain.» En lisant des accusations contre Jacques Elbaz, il est facile de pressentir une volonté de nuire.

Ce courrier ne veut pas nier qu’il y ait des souffrances et des échecs. Cependant, n’est-il pas injuste que tout le poids des souffrances psychologiques des personnes et les échecs dans leur vie personnelle soit portés sur le directeur Jacques Elbaz ? Je me demande si Jacques Elbaz dans ces circonstances ne deviendrait pas une cible pour un sujet de lapidation, un sujet de réflexion globale pastorale ? J’imagine Jésus au centre du débat, disant à tous et à chacun : «Que celui, que celle qui n’a jamais blessé une âme, dans toute sa carrière , son ministère lui jette le premier la première pierre.» Ne serait-ce pas un sujet d’introspection et de retour sur soi-même pour chacun, plutôt que de se poser en juge contre son frère?

Pour ma part, Il me paraît évident qu’il y a faiblesse de communication en général et dans tous les domaines. Je suis très peinée de ce qu’un pasteur, masqué sous un faux nom vienne exposer un diagnostic à propos de son collègue Jacques Elbaz, qui en fait est la seule personne concernée. Certainement, il faut du courage pour rencontrer son frère comme l’a ordonné le maître en Matthieu 18,15. Est ce qu’il y aurait des dérogations ? Si l’apôtre Paul était présent au milieu de nous, que dirait t-il de plus qu’il ait écrit en 1 Cor. 6/1-7 ? Il conclut ainsi : «Pour vous, c’est déjà une défaite que d’avoir des procès entre vous.»

Pour ma part, ayant étudié à l’ITJ avec Jacques et Marilou comme directeurs, je peux dire que j’ai beaucoup appris à leur coté et dans le contexte difficile, incomparable à l’Occident. Ils sont investis, eux et leur famille, et leurs yeux sont sur le Maître.

Colette Delvit

«Trop d’abus spirituels chez les évangéliques» (octobre 2020) – en réponse au courrier d’André Maghakian

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Cette réponse m’étonne dans un sens quant à sa non-véracité et son bel apparat mais pas du tout dans un autre, car c’est une façon de répondre très typique de la Mission KwaSizabantu (KSB). Au vu du format, ma réponse sera brève. L’école n’a pas fonctionné de manière autonome, tant sur le plan décisionnel (contact très souvent établi avec KSB Afrique du Sud (RSA)) que sur le plan administratif avec le statut des membres d’honneurs.

Plus de 85% du personnel engagé dans l’école depuis 1994 étaient des adeptes de KSB, et non de simples sympathisants. L’Ecole protestante du Cèdre (EPC), tout comme n’importe quelle entité de KSB Europe (Eurochor, EDC, AVA, CFT…), était une vitrine de KSB, notamment parmi les évangéliques.

Le récit sur le refus de la mise sous tutelle est simpliste et occulte une partie de la réalité. Il est proposé plusieurs actions entreprises pour empêcher les dérives constatées en RSA. Aucune de ces actions n’a été entreprise dans le but cité. Il y a eu deux changements de direction (en 2018 et en 2020), il y a toujours eu des efforts sur le plan pédagogique (aide apportée aux élèves en difficulté), il y a eu beaucoup de départs de professeurs et personnels en raison notamment d’un refus de l’école

de faire évoluer ses pratiques sectaires, et enfin la collaboration n’est pas plus proche avec les réseaux des écoles chrétiennes, preuve en est la suspension provisoire d’EPC en tant que membre du réseau Mathurin Cordier.

La mise en doute des centaines de témoignages concernant les abus spirituels, physiques et psychologiques en RSA est assez effrayante et ne nous rassure pas. Pourquoi préciser «en particulier de la part d’adultes» lorsque la question des abus sexuels à EPC est abordée? Devons-nous évoquer les cas d’abus

sexuels commis par des jeunes (non adultes) à des plus jeunes? Quelle aide a été apportée aux victimes? Quelle discipline a été réalisée envers les agresseurs? Nous ne pouvons développer ici la notion de peur (de Dieu notamment) transmise aux enfants par les méditations et la discipline excessive. Je suis moi-même reconnaissant du dévouement des professeurs et de l’enseignement reçu, mais j’ai toujours suivi les règles. Vouloir écouter les témoignages de toutes ces personnes qui ont souffert lors de leur passage à EPC serait peut-être le début d’un changement?

Marc Fillatre, ancien élève et ex-membre de l’EPC

«Trop d’abus spirituels chez les évangéliques» (octobre 2020) – précision apportée par André Maghakian suite à son courrier

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Suite au droit de réponse, une personne m’a demandé de clarifier ce qui suit. Je voudrais préciser que lorsque j’ai dit que nous n’étions pas sous «l’autorité de la mission en Afrique du sud» je parlais de la dimension administrative, juridique, financière. Nous n’avons pas été financé par l’Afrique du Sud et nous avons toujours veillé à être en règle avec les lois de notre pays, en nous entourant de juristes reconnus et de leurs conseils.

Par contre en effet dans le passé nous avions des relations affectives, spirituelles et de conseil dans certaines circonstances afin de bénéficier de leur expérience, nous leur faisions confiance.

Je redis que depuis maintenant environ deux ans toute relation a été coupée.

Dr André Maghakian, président de l’Ecole protestante du Cèdre

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