Fruits de saison

Du 26 juillet au 11 août ou du 28 août au 8 septembre, les meilleurs sportifs du monde sont convoqués à Paris pour tenter de décrocher une médaille olympique pour leur pays. Quand Paris a été désignée ville-hôte en 2017 par le bureau exécutif du Comité international olympique, l’an 2024 semblait encore très éloigné mais nous y voici et le sujet est brûlant.
Alors que la France se prépare à accueillir le plus grand événement sportif du monde, comme une série télévisée aux multiples saisons, les mois qui nous ont menés aux JO 2024 ont eu leur lot de rebondissements, de suspense, de drama, de rires et de pleurs. Nous attendons désormais, sur fond d’instabilité politique, la sortie de la saison finale, qui devrait résoudre moult intrigues – à commencer par celle de la Seine (s’y baignera-t-on, ou s’y baignera-t-on pas, telle est la question). Malgré un scénario qui ne tient pas toujours la route, le fait qu’on n’entende que très peu la voix des personnages secondaires et que le temps de présence à l’écran n’est jamais tout à fait équitable, qu’on se le dise, cette saison finale n’en demeure pas moins prometteuse.
Parmi les personnages qui devraient faire leur entrée dans la saison finale, on compte quelques athlètes engagés dans la foi chrétienne, dont la voix plutôt secondaire ne risque pas de couvrir les autres, mais une voix quand même. Et si, au lieu de se perdre dans le brouhaha des préparatifs de ces Jeux, on prêtait attention à ces sportifs-là, juste le temps d’un entracte entre deux épisodes? La voix de Rachel Pellaud, par exemple, athlète du 800m féminin et qui, à l’heure d’écrire ces lignes, attend encore de savoir si elle sera sélectionnée: «Pour les Jeux de Paris, je stresse, j’espère et je prie… Mais j’ai surtout la chance de pouvoir me confier en Dieu.»
Ou celle de Pierre Rabine, détenteur du record de France au 50m brasse et amputé des quatre membres, lui aussi en lice pour Paris et qui considère que sa relation avec Dieu a plus d’importance qu’une qualification. Ou encore la voix de Zoé Claessens, championne de BMX sélectionnée pour les Jeux: «Ma foi est importante parce que Dieu me donne de la force et de la confiance. Je sais que je ne suis jamais seule, même dans les moments difficiles. Dans mon cas, pouvoir compter sur Dieu est un avantage. Quand je suis stressée, je fais souvent une prière et je pense que ça fait une différence.» Ou finalement, les propos d’Aurélien Diesse, judoka en lice pour Paris: «Je suis reconnaissant de pouvoir être en bonne santé, de vivre de ma passion, de voyager et de représenter mon pays dans des compétitions.»
Des témoignages à retrouver, en plus de nombreux autres, dans le journal Quart d’heure pour l’essentiel et dans le Nouveau Testament «Plus précieux que l’or» édité par l’ABF. Tous des acteurs de cette saison finale des Jeux Olympiques qui, bien que sûrement aussi motivés par l’obtention d’une médaille et par le succès, se savent surtout portés par une force qui les dépasse et qui soutient leur engagement. Un écho donc édifiant de la série «JO de Paris», et qui méritait d’être mentionné. Excellent été à tous.

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Juillet-Août 2024
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