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Touché par le sort des gays

© Alliance Presse
Jonathan accompagne depuis vingt ans les personnes homosexuelles, persuadé que leur parler du Christ est le meilleur moyen de les aider. Portrait.
Jérémie Cavin

Indirectement, des conférences de Billy Graham ont contribué à ce que Jonathan s’intéresse à la question de l’homosexualité. Nous sommes en 1986. Jonathan s’occupe d’accueillir les personnes interpellées par les prédications du célèbre évangéliste américain. Et cette question lui vient: «Combien d’homosexuels et de toxicomanes se sont avancés en réponse aux appels de Dieu par Billy Graham?». Il faut dire que Jonathan a été choqué, quelques années plus tôt, par la mort d’un musicien qu’il admirait, Klaus Nomi, ravagé par le Sida. Jonathan s’interroge alors: «Comment vais-je réagir si quelqu’un atteint par le Sida vient dans mon Eglise? Je ne crois pas que ma théologie soit à la hauteur de ce défi et je ne suis pas sûr que la plupart des chrétiens que je côtoie soient mieux équipés que moi pour répondre à cette question.»
En 1989, un ami d’enfance est lui aussi contaminé par le VIH, suite à un accident de sport. Cette découverte ouvre un chemin qui aboutira à sa conversion. Une association voit alors le jour, dans laquelle Jonathan s’implique activement: Signe de Vie – Sida. «Il s’agissait d’une formation à l’accompagnement des personnes séropositives, de groupes de parole, de réflexions communes avec d’autres chrétiens concernés, etc.». De fil en aiguille, ce travail conduit Jonathan à rencontrer de plus en plus de personnes de la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres).

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