Longtemps, le travail fut considéré comme une corvée nécessaire, qui malheureusement nous détournait de notre vocation qui est l’adoration. Avec la Réforme, le travail devient un élément central de notre vie de foi, un lieu où Dieu nous appelle, nous accompagne, nous forme et nous utilise pour contribuer au développement de l’humanité selon ses valeurs.
Depuis peu, le sens du travail est de nouveau plus flou. La persistance de la pauvreté, des abus et des injustices sociales remettent en question le travail dans l’économie actuelle et nous font douter de sa valeur intrinsèque. Comment alors répondre à la question du sens du travail au-delà de l’idée (certes importante) qu’il est un lieu de témoignage envers nos collègues?
La Bible offre une triple réponse à cette question. Le travail trouve un premier sens dans l’appel reçu à l’origine par l’humain créé à l’image de Dieu – un Dieu qui travaille et crée encore aujourd’hui (Jn 5, 17). Au travers de la vocation d’Adam (Gen. 1, 3), nous sommes tous appelés à prendre soin de la terre, a en faire fructifier les ressources et développer des sociétés paisibles et prospères.