Mon métier, ma vocation
Les journées de Joël sont souvent animées : après avoir répondu aux appels téléphoniques urgents, il saute dans son ambulance et se rend sur le lieu qui lui a été indiqué par message électronique. Voilà maintenant dix ans que cet ambulancier est au service de Dieu et de son prochain. Sur le terrain, il collabore avec la police, les pompiers, voire des autres médecins. L’ambulancier s’occupe alors de la personne blessée sur place et durant tout le transfert, avant de la remettre au personnel hospitalier.
Ce qui le motive à aller au travail chaque jour, c’est l’impression d’être à la bonne place. Qu’il s’occupe de la maintenance du matériel de secours, qu’il effectue des tâches administratives ou qu’il intervienne sur un sinistre, Joël sait qu’il sert son prochain par ses actes. Son prochain, mais également Dieu, qui lui a montré cette voie à suivre.
Sa vocation ne lui a pourtant pas sauté aux yeux. En sortant de l’école, il s’est lancé dans un apprentissage de mécanicien. Sans être forcément des plus convaincus… Mais voyant toutes les autres portes se fermer les unes après les autres devant lui, il a fait un pacte avec Dieu : «Si tu me permets de réussir mes examens éliminatoires, je ferai tout pour terminer cette formation». A posteriori, il ajoute : «Dieu ne nous éprouve pas au-delà de nos capacités. Lorsque l’on se trouve dans ses plans et que l’on fait notre part, Dieu fait la sienne.»
Ce n’est qu’à la fin de sa formation qu’il s’est intéressé à la profession d’ambulancier. Autant certains aspects du métier de mécanicien lui déplaisaient, autant quelques jours de stage d’ambulancier ont suffi à le convaincre que ce travail était fait pour lui. Il a donc décidé de se lancer dans une formation de plus de 5400 heures. Pour sauver des vies.
«Dieu nous forme et nous met face à certaines situations pour que nous ayons l’occasion de mettre en pratique sa Parole» : ce sont ces mots qui illustrent le mieux le parcours du combattant effectué par Joël pour trouver sa vocation.
Dans son quotidien, il ne lui est pas vraiment possible de partager sa foi de manière directe, puisqu’il travaille souvent dans l’urgence et qu’il ne côtoie donc pas les patients sur le long terme. «Mais j’essaie d’être un témoin de ma foi et de mon engagement pour Dieu par ma manière d’être». La prière pour son travail et ses collègues est aussi essentielle.
Samuel Maire
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Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – octobre 2012
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