Les Poissons Roses nagent à contre-courant
Glissants, remuants, décalés, c’est ainsi que se décrivent les fondateurs des Poissons Roses que sont Philippe de Roux (photo), délégué général, un entrepreneur de 37 ans (dit «poisson-pilote») et Nestor Dosso, ancien cadre dans l’hôtellerie, également reconverti dans l’entreprenariat (le «poisson copilote»). Depuis la création des Poissons Roses en novembre 2011, près de 850 adhérents ont rejoint le mouvement en France et dans les DOM-TOM. De nouvelles forces vives socialistes qui cherchent petit à petit à se frayer un chemin sur l’échiquier politique, quitte à nager à contre-courant.
Parfois stigmatisé comme des «chrétiens de gauche», Philippe de Roux en refuse l’étiquette. Le mouvement se veut non confessionnel. En son sein, des athées, des juifs ou des musulmans et une majorité de catholiques et protestants: «Nous sommes avant tout un mouvement politique qui veut rassembler au-delà des appartenances religieuses. Nous ne voulons pas être une réminiscence des chrétiens de gauche.»
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