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Le Prix Nobel Denis Mukwege appelle à «extraire les minerais de RDC sans tuer ni violer»

Denis Mukwege dans son bureau
© Fondation Panzi
Prix Nobel de la Paix 2018, le gynécologue Denis Mukwege est connu dans le monde comme l’homme qui répare les femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC). Depuis un mois, son hôpital de Panzi, dans la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, à l’est du pays, est sous protection. Après avoir dénoncé un nouveau massacre à Kipupu en juillet, ce militant invétéré des droits humains et prédicateur chrétien est à nouveau menacé de mort.
Protestinfo

Prix Nobel de la Paix 2018, le gynécologue Denis Mukwege est connu dans le monde comme l’homme qui répare les femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC). Depuis un mois, son hôpital de Panzi, dans la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, à l’est du pays, est sous protection. Après avoir dénoncé un nouveau massacre à Kipupu en juillet, ce militant invétéré des droits humains et prédicateur chrétien est à nouveau menacé de mort.

En octobre, le Conseil des droits de l’homme à Genève a prolongé d’un an le mandat du groupe d’experts internationaux sur la situation au Kasaï. Quelques semaines plus tôt, le Parlement européen invitait les États membres du Conseil de sécurité des Nations Unies à demander la mise en place d’un tribunal pénal international en RDC. Interview.

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Depuis un mois, vous êtes sous protection tout comme votre hôpital de Panzi, dans la province du Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Quelle en est la raison?

En dénonçant le massacre commis à Kipupu en juillet dernier, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Des appels à la violence ont été lancés à mon encontre. Ma famille et moi-même avons vécu une période d’intimidation et d’insultes. Il était devenu très difficile de continuer à soigner les malades dans ces conditions. Ces menaces de mort ne sont pas des paroles en l’air. Certains de mes proches ont déjà été assassinés par le passé. Depuis trois semaines, l’hôpital de Panzi, où je vis depuis 2013, est donc sous la protection d’agents des Nations Unies. Grâce à une mobilisation nationale et internationale notamment. Je suis protégé, ainsi que les malades et le personnel soignant.

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