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Ingénieur et chrétien (Métier-vocation)

© Alliance Presse
Chaque mois, retrouvez un chrétien sur son lieu de travail.
Sandrine Roulet

De son travail d’ingénieur en génie civil, Philippe apprécie la diversité des projets et l’aventure. Ce Suisse de 61 ans s’occupe plus précisément des fondations de gros ouvrages comme les tunnels, barrages, autoroutes ou encore pistes d’aéroport. Même s’il ne considère pas son métier comme une «vocation», Philippe estime que les projets que son entreprise dimensionne et exécute participent à la vie de la cité et servent la société: «Dans les pays en voie de développement, on peut trouver une certaine satisfaction à avoir participé à l’amélioration des conditions de vie de la population défavorisée», commente-t-il. Depuis quatre ans, il a été appelé à se déplacer régulièrement en Algérie, au Maroc, au Yémen et au Mozambique, comme quand il était un jeune ingénieur voyageant beaucoup.
Où qu’il soit, Philippe ne rate pas une occasion de parler de ce que Dieu fait dans sa vie et, parfois, de distribuer des Bibles. «Je cherche à découvrir comment servir Dieu en toute chose. Je suis son instrument dans la sphère d’influence de mon travail. Il s’agit de discerner les situations où je peux le servir». Il y a quelques mois, dans un avion, il était assis à côté d’une femme israélienne: «Je lui ai abondamment parlé de l’amour de certains chrétiens pour son peuple, de la vocation d’Israël et de ma foi en Jésus. Elle m’a dit que ses voisins de Durban parlent comme moi et a affirmé qu’elle allait se mettre à étudier sérieusement la Bible», raconte Philippe. Une autre fois, au Maroc, il a voyagé dans un 4×4 avec un couple français et deux marocains musulmans. A la femme, une fervente catholique, il s’est mis à raconter comment le Christ avait transformé sa vie: «Dans la voiture, les deux musulmans étaient silencieux. Plus tard, ils m’ont reparlé de cet échange, qui les avait touchés.»
Il arrive à Philippe de prier pour ses collègues. La dernière fois, c’était au bureau. Sur le point de prendre sa retraite, son collègue venait d’apprendre qu’il avait un cancer de la prostate et devait se faire opérer quelques jours plus tard. Philippe lui a proposé de prier pour sa guérison: «A la fin de la prière, le directeur est entré dans le bureau. et je crois que Dieu le voulait ainsi! Le collègue n’a pas été guéri, mais il va beaucoup mieux. J’avais vraiment envie d’obéir à la Bible et de mettre Dieu à l’épreuve», conclut un Philippe reconnaissant.

Sandrine Roulet

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – novembre 2011

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