Il fuyait devant les Khmers rouges, quand soudain…

Surnommé «l’Alain Delon cambodgien» par certains, Koeun mène une vie privilégiée de fonctionnaire à Phnom Penh au début des années 1970. Bien qu’une guerre civile fasse rage entre l’armée khmer et la rébellion communiste depuis plusieurs années, Koeun est loin de se douter que sa vie va basculer dans l’horreur.
Le 17 avril 1975, après un bombardement intense, la capitale tombe sous la férule des Khmers rouges. Les habitants sont contraints d’abandonner leurs maisons pour retourner dans leurs villages d’origine. «Jamais je n’aurais imaginé que je retrouverais cette ville quinze ans plus tard, détruite, misérable et que des millions de mes compatriotes allaient être massacrés». Après des jours de marche forcée, il doit se séparer de ses frères, sœurs et neveux. Heureusement, son meilleur ami Tchéng est envoyé dans le même camp de travail que lui.
Astreints au travail des champs, les déportés sont aussi soumis à la propagande du régime: les intellectuels n’ont pas de place dans le «nouveau peuple». Le passé, la famille, Dieu, même le patronyme n’existent plus.
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