Dieu se manifeste aussi dans la faiblesse
Quels souvenirs gardez-vous de votre première rencontre avec Dieu ?
J’ai été élevée au sein d’une famille catholique avec l’image d’un Dieu sévère. Adolescente, je me suis rebellée. La foi devait être réservée aux personnes faibles. Ma mère a commencé à participer à un groupe de prière issu du renouveau charismatique dans lequel venait un pasteur ADD et sa femme, qui m’ont invitée à leur groupe de jeunes. Leur bonheur m’intriguait et m’attirait. Malgré mes contradictions systématiques, j’ai peu à peu compris le message de l’Evangile d’une manière nouvelle. Et lors d’un grand rassemblement national de jeunesse, j’ai répondu à un appel pour donner ma vie à Christ, quelques jours avant mes dix-sept ans.
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Comment avez-vous été conduite à vous engager à temps plein pour l’Eglise?
Dès le début de ma vie avec Jésus j’ai eu le désir de le servir «à plein temps» sans savoir où, à l’époque. Pendant mes études de langues étrangères appliquées à Lyon, je me suis approchée d’Agapé Campus et m’y suis investie de manière progressive. L’appel est devenu de plus en plus clair à la fin de mes études: j’y avais trouvé ma place. J’ai d’abord été dans le ministère étudiant avant une traversée difficile qui a ouvert d’autres portes.
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