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Déchaîné, le petit-fils de Django compose pour Dieu

© Alliance Presse
David Reinhardt a suivi les traces musicales de son illustre grand-père. Mais un grand vide l’enchaînait dans les dépendances. Jusqu’au jour où...
Sandrine Roulet

David Reinhardt n’a pas eu une enfance commune. Son grand-père Django, qu’il n’a pas connu, était un célèbre jazzman et un symbole pour le Peuple tzigane. Babik, son père, a trempé dans le haut banditisme français avant de se consacrer à sa carrière de guitariste. «C’était un bon vivant, un grand séducteur, un homme que beaucoup enviaient. Mais il a souffert du poids de la renommée de son propre père. En tant que gangster, il existait pour lui-même et non comme “fils de”», analyse-t-il aujourd’hui.
Seul de sa fratrie à apprendre la guitare, David cultive avec son père ce lien de la musique. Lorsque ce dernier décède brutalement, David n’a que quatorze ans. Il est pourtant sollicité pour lui rendre hommage en jouant dans de grandes salles de spectacle. Par la suite, son patronyme lui ouvre des portes: il voyage aux quatre coins du monde, connaît les beaux hôtels comme les endroits miteux. Curieux, il désire faire le maximum d’expériences, quitte à se retrouver dans des lieux improbables: «Je croyais que c’était en goûtant à tout, en faisant les quatre cents coups que j’aurais ce même charisme que mon père et mon grand-père». La cigarette, la drogue et bien entendu l’alcool font partie de ces expériences.

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