Ce verset qui me parle
Amélie, 27 ans: «En effet, moi, je connais les projets que je forme pour vous, déclare l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance» (Jér. 29, 11).
Lorsque mes plans de vie imaginés (professionnels, relationnels, personnels) ne se déroulent pas comme prévu, il se produit en moi comme des montagnes russes émotionnelles. Je passe ainsi de la frustration à l’incompréhension ou encore la tristesse.
Et c’est à ce passage-là que je me raccroche dans ces moments. Dieu connaît mieux que moi ce dont j’ai besoin! Je m’efforce de lâcher prise sur mon petit contrôle de situation, de lui faire confiance à 100%, et de me réjouir de ce qu’il a prévu pour moi. Car en effet, il sait ce qui est bon pour moi en tout temps, car ses plans à lui sont parfaits.
Andrea, 55 ans: «Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre criera lui-même et n’aura point de réponse» (Prov. 21, 13).
Ce verset du livre des Proverbes me permet de me souvenir qu’on ne choisit pas qui on est. Que l’on soit un homme ou une femme ne dépend pas de nous. On ne peut pas non plus choisir l’endroit où on naît, ni l’époque à laquelle on vient au monde.
Dans cette perspective et à la lumière de ce verset des Proverbes, il s’agit donc de bien prendre en compte ceux qui n’ont pas le même privilège que nous. C’est exactement ce à quoi ce passage m’encourage, à ne pas fermer mon oreille au cri des pauvres qui m’entourent.
Publicité
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui juillet – août 2019
Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes: