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Accompagner la spiritualité personnelle

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Les accompagnants spirituels ont remplacé les aumôniers au CHUV. Avec quel impact? Entretien avec François Rouiller, responsable du service aumônerie du CHUV.
Sandrine Roulet

Pourquoi le CHUV a-t-il remplacé la terminologie «aumônier» par «accompagnant spirituel»?
Le changement formel a eu lieu en 2015 et témoigne de l’évolution de l’aumônerie: autrefois principalement dévolue à l’accompagnement de coreligionnaires, elle s’adresse aujourd’hui à tous les patients, quelles que soient leurs (non)croyances ou leur (non)appartenance communautaire. Il s’agit de permettre aux patients de (re)visiter leur spiritualité au sens large du terme.
Ce qui est au centre de la rencontre, c’est avant tout le patient lui-même, ses propres croyances, son vécu unique et singulier. Lorsqu’elle n’était pas associée à l’idée de la fin de vie, la notion «d’aumônier» évoquait souvent pour les patients, et pour le personnel de l’hôpital, un rattachement à une religion dont ils ne veulent plus forcément aujourd’hui. Le terme «d’accompagnant spirituel» permet une compréhension plus large du service offert à tous, et rend compte plus clairement de ce que nous faisons réellement: de l’accompagnement spirituel!

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