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Manuel Kumar

«Je le remercie d’accepter les évangéliques tels qu’ils sont» (juin 2018)
La naïveté du pasteur Schirrmacher et de bien d’autres protestants à l’égard du pape François est saisissante. Il y a un an déjà, votre page de couverture du numéro de juin 2017 clamait de façon implicite mais tonitruante le triomphe de la contre-réforme. On y voyait un éminent chrétien protestant évangélique poser fièrement aux côtés du premier pape jésuite de l’histoire.
Tout le monde sait, en effet, que la Compagnie de Jésus fut le principal acteur de la contre-réforme et qu’elle contribua à la révocation de l’Edit de Nantes. Néanmoins, tout le monde dit du bien de Monsieur Bergoglio, qui jouit donc du sort typique des faux prophètes, selon Jésus lui-même («Malheur à vous, quand tous les hommes diront du bien de vous, car c’est ainsi qu’agissaient leurs pères à l’égard des faux prophètes» Luc 6, 26).
Le pape François a séduit en un tournemain les pentecôtistes américains par l’intermédiaire de son ami Tony Palmer, qui par ailleurs expliquait avec un lumineux sourire que nous vivons une époque «post-protestante» et que ceux qui ne se conforment pas à l’œcuménisme sont des «racistes spirituels».
Au vu de cette effervescence œcuménique, on se demande donc ingénument, comme Josaphat en son temps: «N’y a-t-il plus ici aucun prophète de l’Eternel, par qui nous puissions le consulter?» (2 Chro. 18, 6).

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