Jonathan Hanley, visitons votre «maison de la grâce». L’allée, ce sont les premières impressions. Par qui et comment je vais être accueilli.
C’est une image évocatrice, notamment au cinéma, de la découverte d’un domaine, d’un lieu. Beaucoup de nos contemporains ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent de la spiritualité. Ils ont des attentes, des idées, mais admettent, souvent avec beaucoup d’honnêteté, s’intéresser sans vouloir s’engager. Ils préfèrent être observateurs.
Les abords de la maison représentent pour moi à la fois l’approche de la foi et le moment de questionnement, de doute. Nous ne savons pas ce qui nous attend lorsque nous allons frapper à la porte. Pour certains, l’allée est tellement longue, ils pensent ne pas arriver au bout. Certains ne le veulent même pas. Nous sommes souvent plus confortables dans ce que nous connaissons. Beaucoup traînent les pieds dans l’allée!