Une caisse de pension affiche son identité chrétienne
Rêve d’un fonds de retraite alternatif
A la fin des années 90, Robert Roth (Job Factory) et Hanspeter Lang (Wende-punkt) rêvent ensemble de pouvoir faire fructifier les fonds de retraite pour des projets au service de l’humain et non seulement du capital. Rapidement rejoints par d’autres chrétiens, ils décident de créer une caisse de pension, un label chrétien pour les entreprises et des lignes directrices pour le social.
Leur rêve prend forme et Prosperita naît dix ans plus tard. Ils souhaiteraient pouvoir investir davantage de fonds dans le social. Mais les conditions cadres restrictives, pour le bien des 2700 assurés, contraint Prosperita à placer les fonds de capitalisation notamment en bourse, comme ses concurrents. Pourtant, on sent à la présentation des placements lors de cette rencontre, la volonté des dirigeants de placer l’argent qui leur est confié de façon la plus éthique possible. Dans cette optique, ses responsables étaient fiers de présenter un projet immobilier intergénérationnel construit grâce aux fonds de leur caisse de pension.
Deux grosses organisations romandes affiliées
Lukas Haldemann, directeur d’InnoTix, un de leurs clients, n’est pas mécontent que l’argent ne serve pas davantage des projets chrétiens: «Je dois pouvoir assurer aux collaborateurs de mon entreprise une rentabilité similaire aux autres caisses.»
En Suisse romande et sous l’impulsion de Salvina Occhipinti, deux grosses et une dizaine de petites organisations ont décidé de s’affilier à Prosperita.
Christian Willi
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Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – octobre 2009
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