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Trois générations de missionnaires

La famille de Benoit-van Berchem est à la base de la création de l’Institut Biblique et Missionnaire Eemmaüs comme de la Ligue pour la lecture de la Bible. Dans cette lignée, les femmes ont joué un rôle important
Joël Reymond

On est en 1916, à Ste Croix, dans le Jura vaudois. Dans le cadre de rencontres missionnaires, Renée Van Berchem fait la connaissance de Pierre de Benoit. Issue d’une riche famille de Genève, elle oeuvre en France comme garde-malade auprès des soldats blessés.
Lui est médecin et il vient de rentrer de Chine où la guerre a contrecarré ses projets d’école de médecine. La famille de Benoit est établie à Berne où elle fréquente l’Église protestante de langue française; c’est une famille pieuse, mais dans laquelle on ne trouve pas de pasteur ni de missionnaire.Une fois mariés, Pierre et Renée de Benoit prennent le chemin de l’Inde, sous l’égide de la Mission de Bâle. Le fait qu’ils soient suisses, donc neutres, a joué en leur faveur dans le contexte international difficile des années 14-18. Une fille, Claire-Lise, naît en 1917. Puis Renée de Benoit meurt prématurément, emportée par la grippe espagnole. Le père veuf épousera une soeur cadette de sa première épouse, Odette van Berchem. Ils auront six enfants.
–CREDIT–

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