Se réjouir et parler de l’éternité à un monde qui n’y croit plus
Est-il judicieux de renoncer à parler du paradis et de l’enfer dès lors que nos contemporains ne semblent plus croire à une vie après la mort? «S’abstenir de parler du paradis et de l’enfer, c’est laisser le terrain aux philosophes. C’est abandonner la question du sens de la vie», assène d’emblée Raphaël Anzenberger.
Le président de France Evangélisation illustre ses propos en citant justement un philosophe, le Français Luc Ferry: «La psychologie a détrôné la théologie. Pourtant, le jour de l’enterrement, au pied du mur et du cercueil, la gêne s’empare des esprits. Que dire à la mère qui a perdu sa fille, au père éploré? Nous sommes confrontés brutalement à la question du sens ou plutôt à son éclipse dans le monde laïcisé.» Pour Raphaël Anzenberger, la question imposée par la mort permet de rebondir sur la question de la destination éternelle.
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