Il y a plusieurs choses redoutables à rentrer de vacances ! Bien sûr, devoir reprendre le travail et le rythme stressant de la vie active, avec les soucis et les exigences journalières qu’il impose. Il y a la pile de courrier dans laquelle les factures sont souvent plus nombreuses que les messages amicaux puisque ces derniers sont plutôt passés dans la longue liste des mails auxquels il faut répondre rapidement pour ne pas passer pour un goujat. Les factures, elles, redisent avec brutalité la précarité économique à laquelle nous avions décidé d’échapper un temps : grinçant retour à la réalité que les relevés bancaires rendent encore plus douloureux. Tant pis pour les prospectus publicitaires qui ont encombrés la boîte aux lettres et coûté tant d’arbres; il n’est pas l’heure de se remettre à rêver !
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La rentrée, c’est le retour au réflexe radio et télévision au moment des informations évités durant trois semaines; et là, nouvelles douleurs. On ne comprend pas comment le monde s’est encore un peu plus abîmé pendant que nous faisions nos 2 478 photos numériques du mémorable Tour du Mont Blanc, ou des sites magnifiques du Pérou, ou des dunes des plages Aquitaine, ou des reliefs des Cévennes… tout en reprenant de bons bols d’air. Tandis que nous avions décidé de ne plus être sans être fixé à la montre, nous n’avions aucun écho du Pakistan, de l’Inde, de Russie, du Portugal, du Mali ou de Colombie. Nous avions même oublié les bleus laissés par l’Équipe de France ainsi que les déclarations et gesticulations laborieuses, tapageuses et parfois scandaleuses des politiques.