Qui est responsable de ma vie spirituelle?
Le rapport entre le repos de la foi et l’obéissance active est un sujet de discussion entre chrétiens aussi ancien qu’inépuisable. Supprimez l’un et il ne vous reste qu’une discipline religieuse, supprimez l’autre et vous perdez la liberté humaine. S’il est établi que les deux, l’effort personnel et l’intervention divine, ont leur place dans un cheminement de foi, la question se pose encore de la communauté chrétienne. Saura-t-elle nous permettre d’exprimer notre plein potentiel? Sommes-nous dépendant des autres pour notre croissance dans la foi? Est-ce qu’un croyant, tout seul avec sa Bible, a assez pour atteindre la stature de Christ ?
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Moi d’abord
«La dimension communautaire de la foi chrétienne ne remet pas en question la responsabilité individuelle», argumente le théologien baptiste Louis Schweitzer. «L’Église ou l’accompagnant spirituel n’est pas responsable de nos choix. La mise en pratique de ses conseils est de notre ressort». Dans une prédication sur le même sujet, le pasteur presbytérien Jim Barnes rappelle qu’au jour du jugement, chacun devra rendra compte pour lui-même.
Cette idée est commune dans la tradition protestante où le fidèle dispose d’une ligne directe avec le Ciel, donc n’a de compte à rendre à personne.
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