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Un bon responsable c’est un responsable redevable

© Istockphoto
En tant que responsable d’Eglise ou d’organisation, il n’est pas toujours facile d’oser montrer voire de travailler ses faiblesses. Pour anticiper ce danger d’isolement, la notion de redevabilité offre des outils bénéfiques.
David Nadaud

«La redevabilité m’apporte de l’assurance dans mes engagements: une autorité dans mes prises de parole et un cadre dans la gestion de ma vie personnelle, de mon temps et de mon service dans le corps de Christ.» Cette affirmation du pasteur de l’Eglise Evangélique de Lonay (VD), Marc Gallay, semble révéler une clé pour un engagement équilibré: la redevabilité.

Un cadre bien défini

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Après avoir passé quarante ans en tant qu’évangéliste, Alain Stamp se consacre désormais à un ministère de mentor et d’accompagnement de responsables chrétiens. Il explique: «Les responsables rendent des comptes dans le cadre dans lequel ils exercent leur ministère, devant un conseil d’anciens, devant d’autres pasteurs.» Néanmoins, cette redevabilité a des limites, car elle a lieu dans un cadre hiérarchique, basée sur un cahier des charges spécifique.
«Dans le cadre du mentorat, il s’agit d’un choix de se rendre vulnérable, auprès de quelqu’un en qui on a entièrement confiance, à qui l’on donne le droit de regarder dans les angles morts, de poser toutes les questions, même celles qui concernent des sujets intimes et profonds. Cette relation de confiance peut exister entre pairs ou avec une personne plus expérimentée.»

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