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Quand la blessure ouvre des portes inespérées

© EQImages
Le footballeur professionnel du FC Zurich Gilles Yapi a été victime d’une grave blessure l’an dernier. Il a utilisé sa période de convalescence pour parler autour de lui de l’œuvre de Dieu dans sa vie et dans le monde. Un témoignage qui n’est pas passé inaperçu.
Marc Fragnière

Victime d’un tacle assassin le 9 novembre 2014 lors d’un match de championnat de Suisse, Gilles Yapi, footballeur au FC Zurich, était sorti sur civière, la jambe droite dans un état désastreux. La lecture du diagnostic posé le lendemain faisait froid dans le dos: déchirure des ligaments croisés antérieurs, atteinte profonde du cartilage, contusion osseuse, lésion de la rotule et gros hématomes aux muscles de la cuisse.
A 33 ans, un tel gâchis aurait dû mettre fin à la carrière de l’Ivoirien. Il n’en a rien été. Contre toute attente, son contrat a même été prolongé d’un an. Il s’entraîne désormais avec le groupe et compte bien aider le FC Zurich à obtenir le titre de champion suisse. Le club lui a aussi proposé une reconversion professionnelle dès 2016. Pendant sa période de convalescence et de rééducation, celui qui occupe le poste de milieu récupérateur en club a mis son temps libre à profit pour témoigner de l’action de Dieu dans sa vie en visitant groupes de jeunes et communautés. Au point de voir les médias suisses alémaniques - le quotidien de boulevard Blick à grand tirage en tête - s’intéresser de près à sa foi, sa personnalité et son vécu particulier.
Occasions de témoigner
Son parcours de vie, qui l’a mené des méandres ténébreux de l’occultisme à la lumière du salut en Jésus-Christ, a été exposé au grand public. Son cheminement dans le pardon - il a rapidement affirmé aux journalistes avoir pardonné à son agresseur - a particulièrement interpellé.
«Quand on marche avec Dieu, il y a des choses qu’on ne prévoit pas, qu’on ne comprend pas, qu’on ne peut pas expliquer. Parfois, Dieu impose en quelque sorte sa volonté, et on doit simplement obéir et suivre… Tout ce que j’ai expérimenté pendant ma période de réhabilitation, je ne l’ai jamais demandé. C’est venu naturellement». Pour Gilles Yapi, cette soudaine disponibilité pour les autres, pendant sa longue absence des pelouses, était une occasion de parler de sa foi et de vivre en adéquation avec elle, de pouvoir raconter ce que Dieu a fait dans sa vie et ce qu’il est capable d’opérer dans la leur. «Je suis d’abord un enfant de Dieu dans ma personnalité et ensuite un footballeur de métier. Les deux choses ne sont pas contradictoires», soutient le paroissien de l’Eglise évangélique de la Porte Ouverte à Mulhouse.
Gilles Yapi est convaincu que le rôle des chrétiens est de donner de l’espoir, dans un monde où cet espoir se perd. «Les gens ne savent plus où tourner la tête pour trouver refuge. Ils sont désemparés, alors que Dieu est fidèle, toujours là à proposer ses services. Dès lors, j’ai donné mon témoignage avec plaisir. Et je crois fermement que c’est Dieu qui a ouvert toutes ces portes, pour que je puisse annoncer à ces personnes ce que Dieu est capable de leur apporter», relate l’ancien international ivoirien désormais établi dans l’agglomération de Bâle.

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