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Loi contre les séparatismes : les protestants inquiets

Le Premier ministre Jean Castex à la sortie de Conseil des ministres le 9 décembre.
Le gouvernement français a précisé le 9 décembre les détails du projet de loi visant à lutter contre les séparatismes. De quoi faire réagir les protestants, qui y voient une menace pour les libertés de culte, d’association et d’enseignement. Le point.
David Métreau

Annoncé début octobre – avant que la France ne soit touchée par trois attentats terroristes islamistes – le projet de loi visant à lutter contre les séparatismes «confortant les principes de la République», a été renforcé par la création d’un délit réprimant la haine en ligne, un encadrement plus strict de l’enseignement en famille et un renforcement de l’égalité de droit pour les femmes afin de lutter contre les mariages forcés. Le Premier ministre Jean Castex (photo) a défendu un texte non pas «contre les religions, ni contre la religion musulmane en particulier» mais contre «l’idéologie pernicieuse portant le nom d’islamisme radical». Cependant, de nombreuses voix se sont élevées – notamment au sein du protestantisme – pour le dénoncer.

Certaines libertés fondamentales visées

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Le Conseil national des évangéliques de France (CNEF), qui avait fait part de ses critiques sur le texte en amont de sa présentation en Conseil des ministres, a rappelé ses réticences. «Ce projet de loi qui vise à conforter les principes républicains risque paradoxalement d’affaiblir plusieurs libertés fondamentales, socles de notre république: la liberté d’association, la liberté de culte et la liberté d’enseignement», a déclaré Romain Choisnet, son directeur de la communication sur Twitter.

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