Vers une pénurie de pasteurs?
«Dans la décennie à venir, on devrait être en mesure de recruter mille pasteurs pour remplacer ceux qui seront à la retraite d’ici-là. Et on ne parle même pas de croissance, il s’agit simplement de remplacement. Malheureusement, si le nombre d’étudiants n’augmente pas, on estime à moins de 500 les personnes qui seront formées d’ici-là.» Les chiffres sont parlants et se font les porte-parole d’une tendance inquiétante: la profession pastorale ne fait plus rêver. Nicolas Farelly est président de la commission «Vocations» du Conseil national des évangéliques de France (CNEF) et pasteur d’une Eglise baptiste à Compiègne. Si les chiffres sont accablants, il refuse néanmoins de s’alarmer: «Il est inutile de craindre une pénurie de pasteurs. Nous devons nous adapter, opérer les modifications nécessaires et rendre la vocation plus attractive. La crainte ne va pas nous motiver; c’est la mission qui nous motive.»
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