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Les maraudes sont devenues essentielles aux sans-abris

Un sans-abris dans la rue avec son chien. Photo d'illustration
© iStockphoto
Deux fois par mois à Lyon, des bénévoles arpentent les rues pour apporter un soutien matériel et spirituel aux personnes sans domicile fixe. Covid, mesures hivernales, économie en chute libre... Quelles sont les difficultés auxquelles sont confrontés ceux et celles qui vivent dans les rues de nos villes? Reportage.

Dans la salle polyvalente aménagée au sous-sol de l’église, les équipes de l’Association Baptiste pour l’entraide et la jeunesse (Abej) Lyon s’activent depuis 18 h 30 à la préparation de sandwichs végan et végétaliens, principalement. Les chariots sont chargés de thermos de café, thé et de gâteaux. Ce soir-là, seule une petite dizaine de personnes est mobilisée.

Avant de partir, on fait le point, on rappelle les consignes de sécurité. Un jeune militaire est notamment venu prêter main forte à son ami bénévole, régulier. Car sur le terrain, les parcours sont divers. Certains dorment chaque soir à la rue, d’autres dans un squat ou temporairement chez un tiers sans avoir suffisamment pour survivre. Et comble de mauvaises nouvelles ce mercredi 28 octobre, un nouveau confinement est imminent alors que plus de deux cent personnes ont été évacuées d’un squat la veille, occupé depuis plus de deux ans dans le quartier de la Croix-Rousse. 60 à 70 personnes supplémentaires seraient à la rue, d’après des chiffres officieux.

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