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Les Genevois hésitent à mentionner Dieu dans leur Constitution

© Alliance Presse
Le préambule de la nouvelle Constitution genevoise mentionnera-t-il Dieu ou la spiritualité? C’est la question sur laquelle vont se pencher les membres de la Constituante. Le 21 janvier, ceux-ci ont donné leur feu vert à l’étude d’un préambule par une «Commission 1», qui sera présidée par Maurice Gardiol, député socialiste et ancien modérateur de la Compagnie des pasteurs (réformés).

Une large majorité des cantons suisses ont un préambule dans leur Constitution. Seuls quatre n’en ont pas. Ce texte court et introductif donne à la Constitution une portée solennelle en rappelant les valeurs fondamentales qui l’inspirent. Comme le préambule de la Constitution fédérale, les préambules des cantons de Fribourg et du Jura mentionnent ouvertement Dieu. Les chrétiens de Genève en rêveraient. Coprésidente du Parti Evangélique à Genève, Valérie Kasteler-Budde, justifie une mention chrétienne par l’Histoire: «Ce serait une manière de dire que la Genève actuelle n’est pas née d’une génération spontanée. Des personnes courageuses comme Calvin ou Dunant ont porté haut Genève. Ils étaient chrétiens». Mais la politicienne craint que la version qui sera retenue soit «passe-partout».

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