O n a beaucoup entendu parler de «guerre spirituelle» pour qualifier la campagne des deux principaux candidats à la présidentielle au Brésil, qui s’est soldée par l’élection du travailliste Luiz Inácio Lula da Silva le 30 octobre. Le chemin vers la réconciliation sera long au sein des évangéliques dont le vote a été plus éclaté lors de cette élection que lors de la précédente. La joute a été extrêmement serrée, puisque Lula da Silva, président de 2003 à 2011, l’a emporté avec 50,2% des voix contre 49,8% pour le président sortant, le national-populiste Jair Bolsonaro lors du second tour.