«La philosophie n’est pas un obstacle à la foi»

Vous avez été touché par le message évangélique alors que vous meniez une importante réflexion philosophique et rationnelle. Comment l’expliquez-vous?
Mon parcours spirituel et mon cheminement intellectuel sont étroitement liés. J’ai toujours été animé par cette question: «Qu’est-ce que la vérité?». Ma première «conversion» est venue au terme d’une recherche philosophique: la foi chrétienne s’est imposée à moi comme une évidence. Hegel, le penseur qui a le plus contribué à me conduire au Christ (je me suis distancé de lui après ma conversion), m’a convaincu de la grandeur intellectuelle du christianisme. En même temps, la philosophie était incapable de donner des réponses à ce que je cherchais vraiment. Je croyais en Dieu, mais pas en sa capacité d’intervenir dans ma vie. Puis j’ai rencontré Jésus de façon plus personnelle, à l’occasion de la projection d’un film sur sa vie. Le pasteur évangélique Jean-Paul Rempp m’a ensuite invité à suivre des études bibliques. J’y ai découvert la théologie protestante évangélique, moi qui étais
catholique de tradition.
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