«Ce que tu vis parle plus fort que ce que tu dis». Tel est le reproche ironique adressé parfois à ceux dont le comportement infirme leurs déclarations, généralement dans le sens négatif. Et tel devrait être aussi le constat positif, cette fois, en forme de bonne surprise, devant le témoignage de l’Église. En ces temps où grandit parmi les évangéliques la volonté d’être une voix dans la société, continuons de nous préoccuper au moins autant de la nécessité de l’incarnation du message dont nous sommes porteurs.
La déclaration de Lausanne a dénoncé notre tendance à privilégier l’annonce verbale de l’Évangile au détriment de l’action. Pourtant, parole et actes sont souvent synonymes tant dans le vocabulaire que dans la pensée biblique. Dieu a parlé de toutes sortes de manières, non seulement par ses prophètes, mais par ses actions tout au long de l’histoire biblique, jusqu’à la venue de son Fils, le Verbe fait chair, plénitude de la Révélation.
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