Enjeux
Belgique: sabotage ?
Les relations entre Flandre et Wallonie sont mises à rude épreuve. Après quatre mois sans gouvernement, les chancelleries et les rédactions d’Europe thématisent déjà le divorce et la partition du pays plat. Mais la majorité de la population (61% des Flamands et 83% des Wallons) ne souhaite pas cette issue. Reste à savoir si elle sera écoutée et si le pays saura s’extraire de la crise et se doter d’un gouvernement.
La division de la Belgique en deux sociétés, néerlandophone et francophone, qui s’ignorent n’est pas nouvelle mais la situation s’est aggravée en quelques décennies de travail politique et médiatique (qu’on se rappelle le faux reportage de la télé belge sur la scission) sur les mentalités, jouant sur des frustrations anciennes et des tracasseries nouvelles. Principal gagnant: tous ceux qui veulent en finir avec les États-nations pour passer à l’étape suivante, l’Europe des régions. La Belgique est, précisément, le pays des institutions européennes.
Les quelque vingt mille évangéliques belges connaissent une situation de partage analogue au reste de la société, avec des œuvres et institutions représentées à double et une assemblée synodale du culte protestant qui compte deux chambres.
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