Enfants : il faudra montrer patte blanche
Les Églises sont concernées par la nouvelle loi sur la protection des mineurs entrée en vigueur le 1er septembre. Le sujet est à la fois actuel et «chaud», comme en témoignent quelques affaires récentes où le zèle intrusif de la commission parlementaire sur les sectes a fait couler de l’encre. Bien inspiré, le Centre Évangélique de Lognes a mandaté le pasteur Dominique Ferret, pour aborder le sujet. Ce dernier a reconnu sentir un raidissement mais il a engagé les Églises évangéliques à se faire connaître aux autorités compétentes sans craindre de se jeter dans la gueule du loup et, deuxièmement, à ne pas craindre d’organiser des activités.
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Problème : les activités multiples
La loi stipule un cadre dans lequel
une activité jeunesse est soumise à la
loi. Dès qu’il y a diversité d’activités
(mélange de loisir et de cultuel), impliquant
plus de sept mineurs pour plus de
deux heures de réunion et ce, dès quatorze
jours par an, toute manifestation
doit être déclarée à
la direction départementale
de Jeunesse
et Sport; doivent être
détaillés : le nombre
d’enfants, le projet
pédagogique et
éducatif, les éducateurs responsables
et les locaux choisis. La quasi-totalité
des activités de jeunesse des Églises
tombent sous ce cadre.
Tout le problème tient ensuite à l’application
de la loi. Dominique Ferret
a voulu tester la procédure et il a pris
contact avec les personnes compétentes
qui lui ont confirmé qu’ils étaient pour
l’heure bien empruntés de savoir comment
s’y prendre. Mais le pasteur FEF
prévient : «Tout l’attirail juridique et
administratif est là pour qui chercherait
à nous nuire. Chaque direction départementale
a un “Monsieur Sectes”.»
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