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Dernière ligne droite pour la fusion FEEL-AESR

Le mouvement évangélique romand pourrait connaître une seconde fusion historique cette année, après celle de l’AER et de la FREOE. Le 25 novembre, les «libristes neuchâtelois» et les «assemblées vaudoises» se prononceront en effet sur la dernière étape du rapprochement engagé au début des années 90. Au programme, vote sur la fusion de part et d’autre le matin. En cas de vote positif, la nouvelle entité sera constituée l’après-midi même. Le tout se déroulera à Échallens. Les responsables des AESR et de la FEEL sont confiants sur l’issue du scrutin. René Monot, président des rencontres générales des AESR, explique que le long temps de fiançailles a permis un certain nombre de collaborations fructueues: fusion des journaux d’Églises, pastorales et formations de pasteurs communes. «Le fruit est aujourd’hui mûr», déclare-t-il confiant. Même son de cloche du côté de la FEEL. Pour Daniel Berger, président de la FEEL, les réticences minoritaires ne devraient pas empêcher la fusion. Ces dernières portaient principalement sur l’identité plus charismatique de certaines communautés AESR, sur le fonctionnement pastoral plus collégial de leur partenaire et sur la crainte d’une perte d’autonomie de l’Église locale. --CREDIT-- Mais ces réserves ont progressivement perdu du terrain durant les fiançailles. En effet, toutes les garanties semblent avoir été données par le comité de pilotage en place depuis trois ans: consultations régulières, écoute et adapation des statuts, retrait de la «charte d’appartenance» des documents que l’assemblée constitutive doit adopter et bonne collaboration dans plusieurs domaines.
Christian Willi

Le mouvement évangélique romand pourrait connaître une seconde fusion historique cette année, après celle de l’AER et de la FREOE. Le 25 novembre, les «libristes neuchâtelois» et les «assemblées vaudoises» se prononceront en effet sur la dernière étape du rapprochement engagé au début des années 90. Au programme, vote sur la fusion de part et d’autre le matin. En cas de vote positif, la nouvelle entité sera constituée l’après-midi même. Le tout se déroulera à Échallens.
Les responsables des AESR et de la FEEL sont confiants sur l’issue du scrutin. René Monot, président des rencontres générales des AESR, explique que le long temps de fiançailles a permis un certain nombre de collaborations fructueues: fusion des journaux d’Églises, pastorales et formations de pasteurs communes. «Le fruit est aujourd’hui mûr», déclare-t-il confiant.
Même son de cloche du côté de la FEEL. Pour Daniel Berger, président de la FEEL, les réticences minoritaires ne devraient pas empêcher la fusion. Ces dernières portaient principalement sur l’identité plus charismatique de certaines communautés AESR, sur le fonctionnement pastoral plus collégial de leur partenaire et sur la crainte d’une perte d’autonomie de l’Église locale.
–CREDIT–
Mais ces réserves ont progressivement perdu du terrain durant les fiançailles. En effet, toutes les garanties semblent avoir été données par le comité de pilotage en place depuis trois ans: consultations régulières, écoute et adapation des statuts, retrait de la «charte d’appartenance» des documents que l’assemblée constitutive doit adopter et bonne collaboration dans plusieurs
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