«J’en parlerais plus avec ma femme»
Avant de répondre au Christianisme Aujourd’hui, Pascal Demaurex (photo en haut) en a parlé avec son épouse. «L’occasion de passer en revue une vie professionnelle riche. Mais l’occasion aussi de réaliser que mon épouse aurait bien voulu que je lui parle davantage de mes défis professionnels.» Ce diplômé de HEC a travaillé pour une multinationale en Amérique du Sud, après un petit détour par la Grande-Bretagne pour une année d’études bibliques.
«Suite à différentes rencontres, nous y avions développé un groupe de prière hebdomadaire dans l’entreprise, mais aussi avec des sportifs et même des membres du gouvernement», raconte-t-il. Et de poursuivre: «Il y a toujours des ouvertures, mais que nous ne sommes pas toujours prêts à saisir. A nous d’ouvrir les yeux et d’aller de l’avant si l’on reçoit une conviction.»
De retour en Suisse, l’économiste s’est vu proposer un poste à Zurich. Mais son frère avait lancé un bureau d’ingénieurs. «Nous avons prié et j’ai compris que c’était là ma place. Quand on sait où Dieu nous veut, on expérimente la paix divine», indique le sexagénaire qui a toujours bien dormi. L’entreprise active dans le développement de robots innovants pour l’industrie a connu des hauts et des bas. «Mais indépendamment des circonstances, mon frère et moi avons toujours commencé la semaine en lisant la Bible et en priant.»
A l’occasion de ce rapide regard dans le rétroviseur, il est reconnaissant d’avoir appris à prier pour effectuer ses choix professionnels. «Si j’avais choisi ma trajectoire par moi-même, je n’aurais pas eu une vie professionnelle aussi riche.»
Reste cette petite ombre au tableau : «Je ne parlais pas de mes soucis professionnels à ma femme, pour éviter de la charger inutilement. Elle aurait apprécié d’en savoir plus pour davantage prier ensemble…»