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«Dressember»: une robe pour protester contre l’esclavage

© iStockphoto
Elles porteront une robe chaque jour de décembre et leur QG basé à Lausanne s’appelle Résistance 58, en référence à Esaïe 58. Qui sont ces militantes qui ont choisi l’élégance pour attirer l’attention sur l’esclavage moderne et ouvrir le dialogue? «Notre équipe a été fondée par Eva Monnier et quelques…
Nathania Clark

Elles porteront une robe chaque jour de décembre et leur QG basé à Lausanne s’appelle Résistance 58, en référence à Esaïe 58. Qui sont ces militantes qui ont choisi l’élégance pour attirer l’attention sur l’esclavage moderne et ouvrir le dialogue? «Notre équipe a été fondée par Eva Monnier et quelques chrétiennes, mais elle est ouverte à toutes. Il existe plus de 40 millions d’esclaves dans le monde dont 50% sont des enfants. En tant que chrétienne, je me sens responsable d’être une voix pour ceux qui n’en n’ont pas» explique Elodie Rufener, étudiante de 21 ans. Cette dernière a rejoint l’action «Dressember», fondée en 2005 aux Etats-Unis par la créatrice de vêtements Blythe Hill. L’initiative est devenue une communauté qui utilise la mode et la créativité. Le mouvement récolte des fonds pour renforcer les lois contre l’esclavage et offrir une aide aux victimes: formation, aide médicale, paiement de frais de justice et soutien psychologique.
Parmi les esclaves modernes, une large majorité de femmes, exploitées dans les réseaux et condamnées au silence. Une robe en décembre, pour lancer la conversation et aider concrètement, c’est le pari de ces femmes. Les messieurs sont invités à être solidaires en portant cravate ou nœud papillon.

Nathania Clark

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui décembre 2019

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