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Une lignée de pasteurs et d’humanistes

Ni franchement libristes ni tout à fait réformés : la famille Monod a livré au protestantisme des figures aussi marquantes qu’Adolphe et Frédéric Monod
Sandrine Roulet

La famille Monod a donné à la France et dans une moindre mesure à sa voisine la Suisse, toute une série de pasteurs et de théologiens protestants dont certains ont rejoint le Réveil et participé à la fondation de l’Union des Églises évangéliques libres de France.Mais de cette étonnante famille sont également sortis de nombreux médecins et chirurgiens, ainsi que des historiens, des chercheurs, des économistes
et deux prix Nobel : Jacques Monod, biologiste et chimiste et Daniel Bovet, médecin. Pasteur retraité issu de la lignée de Gustave Monod, propagateur de la communication non-violente, Michel Monod confirme qu’«une tradition pastorale s’est transmise à travers les siècles chez les Monod, ainsi que certains métiers prédestinés». Selon lui, cet engagement social découle du sens développé de la responsabilité dans la tradition protestante. «Chez les protestants, la notion de conscience est très importante. C’est l’Esprit de Dieu qui la nourrit et nous guide», commente le sexagénaire.

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