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Une «fin de vie digne», c’est quoi?

© Alliance Presse
Entre acharnement thérapeutique et suicide assisté, une troisième voie est ouverte pour les malades en fin de de vie. Entretien avec Michel Petermann, directeur d’une maison de retraite et pionnier des soins palliatifs en Suisse
Sandrine Roulet

Autant les opposants que les tenants de l’euthanasie font appel à la notion de «fin de vie digne». Quels critères permettent de la définir?
La Déclaration universelle des Droits de l’homme stipule: «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits». La notion de dignité a été rajoutée en 1948, après le génocide nazi. En effet, lors des procès qui ont suivi, les médecins et infirmières mis en cause disaient ne pas avoir eu de retenues à faire des expériences sur les Juifs, les homosexuels et les handicapés, car ils n’étaient pas dignes d’être appelés humains!
Du point de vue philosophique, tout être humain est, par nature, digne. En ce sens, le discours des associations comme Exit [qui propose une assistance au suicide ndlr] est une supercherie, car la personne en fin de vie est digne. Ce n’est pas le suicide qui lui apporte sa dignité. Au contraire, le meurtre est interdit par la loi. Et le suicide est un meurtre. L’assistance au suicide utilise un vide juridique – l’absence de peine, lorsqu’elle ne poursuit pas de motifs égoïstes – et elle est de l’ordre de l’indignité.

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