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Une définition en souffrance

«Nous sommes toujours la secte de quelqu’un» : de l’avis de Stéphane Lauzet, secrétaire général de l’AEF, proposer une définition du terme secte d’un point de vue évangélique est très délicat. «Un piège». Même les sites chrétiens spécialisés dans la lutte anti-sectes ou la relation d’aide pour anciens adeptes n’en proposent pas, ou alors avec mille précautions. Cette retenue s’observe plus largement dans la société. Les définitions varient selon les pays, les instances et les disciplines. Le phénomène est en tout cas multiple et complexe et les généralisations à partir d’un cas en particulier ont livré des résultats parfois contradictoires. --CREDIT-- Perceptions différentes Il est nécessaire d’opérer un distinguo entre la perception théologique ou la perception sociologique. Dans la première, la secte est définie par une rupture d’avec un corpus doctrinal et par l’appropriation (donc la redéfinition) de la vérité et du bien. Dans la seconde, il s’agit d’un ensemble de personnes enfermée dans une structure de type coercitive ou totalitaire. Du côté de l’Alliance Évangélique Suisse, son porte-parole Fritz Herrli explique qu’une réflexion autour d’une définition de la secte avait été entamée. Mais elle n’a jamais abouti à la publication d’un texte. Il est fort probable que les évangéliques en resteront là dans un avenir proche. Reste donc à l’intéressé à se satisfaire des caractéristiques des sectes les plus répandues, soit le gourou ou chef spirituel qui incarne la vérité, un isolement total de la société et des manipulations avérées, qu’elles soient financières ou psychologiques.

«Nous sommes toujours la secte de quelqu’un» : de l’avis de Stéphane Lauzet, secrétaire général de l’AEF, proposer une définition du terme secte d’un point de vue évangélique est très délicat. «Un piège». Même les sites chrétiens spécialisés dans la lutte anti-sectes ou la relation d’aide pour anciens adeptes n’en proposent pas, ou alors avec mille précautions.
Cette retenue s’observe plus largement dans la société. Les définitions varient selon les pays, les instances et les disciplines. Le phénomène est en tout cas multiple et complexe et les généralisations à partir d’un cas en particulier ont livré des résultats parfois contradictoires.
–CREDIT–
Perceptions différentes
Il est nécessaire d’opérer un distinguo entre la perception théologique ou la perception sociologique. Dans la première, la secte est définie par une rupture d’avec un corpus doctrinal et par l’appropriation (donc la redéfinition) de la vérité et du bien. Dans la seconde, il s’agit d’un ensemble de personnes enfermée dans une structure de type coercitive ou totalitaire.
Du côté de l’Alliance Évangélique Suisse, son porte-parole Fritz Herrli explique qu’une réflexion autour d’une définition de la secte avait été entamée. Mais elle n’a jamais abouti à la publication d’un texte.
Il est fort probable que les évangéliques en resteront là dans un avenir proche. Reste donc à l’intéressé à se satisfaire des caractéristiques des sectes les plus répandues, soit le gourou ou chef spirituel qui incarne la vérité, un isolement total de la société et des manipulations avérées, qu’elles soient financières ou psychologiques.

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