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Un exorciste dans chaque Eglise

© Ixène
Jean-Marc Bigler a prié pour la libération de centaines de personnes, croyantes ou non. A quatre-vingts ans passés, il voyage toujours pour enseigner. Il a récemment publié «La délivrance, perle oubliée» (Ed. Sotéria). Entretien.
Sandrine Roulet

La délivrance a été une part importante du ministère terrestre de Jésus. Or les Églises même évangéliques peuvent se montrer frileuses à l’offrir. Pourquoi?
Il y a plusieurs raisons. La première, c’est l’enseignement généralisé qu’un chrétien ne peut pas avoir de mauvais esprits. On dit que l’Esprit Saint n’est pas à l’aise avec les mauvais esprits. Mais avec Alzheimer, la pornographie, l’adultère, il l’est? Si les mauvais esprits sont dehors, on peut leur résister. S’ils sont dedans, on a besoin d’en être libéré. Ce n’est pas «grave» d’avoir un mauvais esprit, mais celui-ci doit partir car on a autorité sur lui.
Deuxième raison, la peur de toucher au monde des ténèbres, car les mauvais esprits peuvent se faire menaçants. Il y a peut-être aussi un manque d’autorité chez les chrétiens. Et puis, au niveau du temps et des combats, le prix est élevé quand on a un ministère dans le domaine.

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