Un appel solennel à la repentance
Depuis le début de la pandémie, des millions de chrétiens du monde entier ont demandé au Seigneur de l’arrêter, mais ce dernier n’a pas exaucé ces prières. Pourquoi? Parce qu’il attend que nous obéissions à sa parole: il a promis de répondre à nos prières, d’arrêter la peste à condition que son peuple se repente (2 Chron. 7, 13-14)!
Les quelques exemples de repentance dont nous avons connaissance nous semblent sporadiques et superficiels. Nous entendons souvent cette remarque: «De quoi faut-il nous repentir?» Ce qui a conduit un journaliste chrétien à mettre comme titre sur une interview: «Pour finir, on ne se sent pas si mal ici à Babylone…»
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La nécessité de la repentance
N’avons-nous pas oublié le sérieux avec lequel nous devons chercher la face du Seigneur pour avoir une révélation plus profonde de sa sainteté et de notre péché? N’avons-nous pas oublié à quel point nos cœurs sont tortueux et désespérément malades? N’avons-nous pas oublié que nous sommes incapables de les voir dans cet état, sans l’aide de notre Créateur. Lui seul les voit clairement (Jér. 17, 9-10; Rom. 7, 21-25)? Jésus lui-même interpellait les personnes sur la nécessité de la repentance. Par exemple devant les résistances collectives à reconnaître ses œuvres (Luc 10, 13-16), les formes de piété superficielles (Luc 11, 37-54) ou des événements dramatiques (Luc 13, 1-5).
«Nous nous repentons de la léthargie et de la passivité de ton peuple»
Comme Daniel, nous nous repentons des oublis et de notre manque de sérieux face à ta Parole. Nous nous repentons de la léthargie et de la passivité de ton peuple, qui veut que tu guérisses mais qui ne désire pas accomplir sa part. Nous nous repentons, de n’avoir pas écouté les appels prophétiques qui retentissent dans l’Eglise (Dan. 9, 6). Nous nous repentons de t’avoir adressé de belles demandes de pardon pour notre matérialisme et notre égoïsme sans les avoir accompagnées par des changements concrets dans nos actes. En particulier pour les pauvres parmi nous et les nations en souffrance.
Nous nous repentons pour l’état de tiédeur de ton Eglise, où les vies des «fidèles» ressemblent trop souvent à celles des incroyants. Nous nous repentons des divisions, des partis pris, et des médisances qui règnent dans ton peuple. Nous nous repentons de son fatalisme face à toutes ces tendances mais aussi face aux besoins de nos concitoyens. Comme Daniel à la fin de son intercession pour son peuple nous prions, «Seigneur, écoute! Seigneur, pardonne !» (Dan. 9, 18-19). Amen.
L’Equipe prière et discernement :
Jeannette et Pierre Amey,
Suzanne et Jean-Pierre Besse,
Edmée et Jean-Marc Bigler,
Tom Bloomer,
Denise et Guy Chautems,
Nancy et Philippe Decorvet,
Rose-Marie et Ernest Geiser,
Georgette Renevier