StopPauvreté: quand la justice sociale s’engage pour le climat
Au programme: la présentation des résultats d’une étude qui avait pour objectif de déterminer si la foi influence le comportement des chrétiens en ce qui concerne le comportement durable. Nouveauté cette année: une formule bilingue, puisque toutes les interventions étaient directement traduites de l’allemand au français et vice-versa. Notons toutefois que les interventions étaient majoritairement germanophones.
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Le fossé entre «savoir» et «faire»
Le président du Conseil national Eric Nussbaumer a ouvert les festivités, en insistant sur l’importance du fossé à combler entre «ce que l’on sait» et «ce que l’on fait» – le Knowledge-Action Gap. Un encouragement à aligner son comportement à ses valeurs, notamment dans les domaines de la durabilité et de l’écologie.
En ce qui concerne la partie pratique, le repas a justement permis une brève contribution à l’abolition de ce fossé, étant donné que c’est la boulangerie Ass-Bar de Bienne qui a fourni les repas de midi: elle récolte quotidiennement les produits invendus d’autres boulangeries et les revend à un prix moindre, dans le but d’éviter le gaspillage de nourriture.
Dans l’après-midi, de brèves interventions ont permis une grande variété de sujets abordés et de pistes à explorer. Les discours francophones ont été portés par Steve Tanner, président d’A Rocha Suisse et par Christine Volet-Sterckx, porte-parole de l’Armée du salut et présidente de Christian Public Affairs.
En fil rouge de la journée, les résultats de l’étude ont été longuement discutés et repris dans les ateliers. S’ils n’ont pas été accueillis de la même façon par tous les participants – plusieurs reprochaient notamment le manque de représentation de certaines démographies dans les formulaires d’évaluation –, ils ont néanmoins permis des discussions averties et, ce qu’espèrent les organisateurs, donneront lieu à des actions concrètes.
