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Protégez vos ados de Spring Breaker!

© Alliance Presse
Drogue, sexe et alcool sont les derniers ingrédients chocs du film «Spring Breakers», qui dépeint une jeunesse décadente en soif d’excès et de liberté. Le «scénario» du film se base sur le phénomène «Spring Break»: incontournable pour les étudiants américain, a-t-il trouvé son public chez nous?

Les plages espagnoles et croates accueillent depuis des années des milliers d’étudiants européens venus décompresser durant les vacances de printemps. Plusieurs entreprises françaises se sont emparées du marché, offrant aux jeunes de 18 à 25 ans des séjours festifs de 130 à 200 euros. Si le site Playa y Fiesta a acquis les droits du film pour attirer ses adeptes, Maxime Comi, créateur de l’agence Fun Break, se défend de proposer le même concept: «Le phénomène est grandissant, surtout avec le film auquel nous sommes comparés. Mais les séjours américains tournent à la débauche. Notre politique, c’est un séjour “all inclusive” agrémenté d’un maximum d’activités, afin que les jeunes ne se retrouvent pas au bar 24h sur 24». L’entreprise enregistre entre 20 et 30% de croissance chaque année, dont chaque session accueille entre 800 et 1200 participants. Sur internet, d’autres offres aux intentions plus suggestives sont proposées: «Les jeunes veulent se retrouver entre eux dans un hôtel et pouvoir se lâcher pendant trois jours, prendre le soleil et quitter cette monotonie française», ajoute Maxime Comi.

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