Skip to content

Passionnée par le Créateur

© DR
Depuis plus d’une année, Ursula Peutot est la directrice d’A Rocha Suisse, une organisation chrétienne de conservation de la nature: une femme passionnée par la nature et par Dieu. Entretien.
Sandrine Roulet

Comment avez-vous rencontré Jésus?

J’ai grandi dans une famille chrétienne, où on priait et lisait la Bible ensemble. Nous allions dans une Eglise anglicane en France. Je me souviens bien de ce moment où vers dix ans, j’ai décidé de suivre Jésus personnellement. C’était pendant la préparation de la communion, pour confirmer mon baptême. On nous avait expliqué que c’était notre choix de faire ce pas. Peu avant, j’avais reçu des exaucements de prières, où j’avais senti que Dieu agissait et répondait. J’aime cette image de la foi comme étant l’ancre de mon âme. Lors de mes études en Angleterre, je me suis retrouvée dans un contexte ressemblant aux GBU. Alors que je venais d’un milieu où il y avait peu de chrétiens, j’ai rencontré plein de monde qui partageait ma foi et mon engagement est devenu de plus en plus fort.

Publicité

Dans la nature, qu’est-ce qui vous émerveille?

C’est là que je trouve ma foi. Je n’arrive pas à imaginer qu’on ne puisse pas croire en Dieu quand on voit la beauté de la nature. Elle change tous les jours. Pour moi, ce côté «œuvre d’art» dépasse tout entendement. On voit l’amour de Dieu pour sa création dans les détails, la diversité et la façon dont tout est interconnecté. Quand on regarde l’humain, on a de la peine à ne pas voir son côté déchu. Dans la nature, c’est la beauté qui ressort.

Pourquoi avoir choisi des études d’ingénieure en environnement?

J’ai toujours eu un côté scientifique, mais davantage axé sur la pratique que sur la recherche. Je suis aussi créative, alors je me voyais bien faire un métier combinant les deux. Quand j’ai découvert qu’il était possible de prendre soin de la nature tout en faisant ce travail d’ingénieure, j’ai su que c’était pour moi. Après, je me suis spécialisée dans l’aspect du traitement des eaux et la protection des rivières.

Quelle personnalité a marqué votre parcours?

Lire Touché par la grâce (éd. Excelsis) et Ce Jésus que je ne connaissais pas (éd. Excelsis) de Philipp Yancey m’a fait redécouvrir qui était Jésus et cette notion de la grâce qui libère. Et plus récemment, j’ai découvert Dave Bookless qui a écrit Dieu, l’écologie et moi (éd. CLC). J’ai compris ce lien entre ma foi et mon amour de la nature, qui étaient deux choses séparées dans ma vie. Je me disais: «On prend soin de la terre pour les générations futures», et non «prenons-en soin car cela appartient à Dieu». C’est aussi parce que Dieu aime sa création que nous sommes appelés à en prendre soin!

Quel passage biblique soutient votre engagement pour A Rocha Suisse?

«La terre et tout ce qu’elle contient appartient au Seigneur» (Ps. 24, 1) et «De fait la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. (…) Elle a l’espérance d’être elle aussi libérée de l’esclavage de la corruption pour prendre part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu» (Rom. 8, 19-21). Quand Jésus est venu pour sauver, c’est pour sauver toute sa création, pas juste les hommes. C’est un message d’espérance qui va au-delà de nous!

Sandrine Roulet

Thèmes liés:

Pour des vacances qui ont du sens

A l’approche des grandes vacances scolaires, la rédaction vous propose de découvrir ce que les chrétiens organisent. Tour d’horizon non exhaustif des possibilités.

Publicité