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Notre patois de Canaan vu par un sociologue et une psy

Pour un non-initié, le jargon évangélique n’éveille souvent pas plus d’écho qu’une discussion entre informaticiens pour un professeur d’histoire médiévale ou qu’un ouvrage de Pierre Bourdieu pour un enfant de l’école primaire. Voyons comment un sociologue et un psychologue interpréteraient dans leur propre langage le texte suivant, écrit dans un véritable patois de Canaan. Ils se penchent tant sur le contenu que sur la forme. Ce texte fait partie de notre dossier sur le patois de Canaan, dont l'autre article est à consulter sur notre site.

En patois de Canaan
Ce dimanche, un pasteur pentecôtiste, appelé au ministère après avoir reçu l’attouchement de Dieu, a fait part à ses frères et sœurs en Christ d’une vision prophétique: «Nous qui avons été lavés dans le sang de l’Agneau, qui avons déposé nos fardeaux au pied de la croix, nous devons aller vers les perdus qui sont dans le monde». Après avoir été conduits dans la louange et avoir partagé la Sainte-Cène, tous les membres de la communauté, régénérés par la Parole de Dieu et nés de nouveau, ont été exhortés par cette prédication inspirée par l’Esprit. Ils ont reçu une image leur montrant qu’ils étaient un sacerdoce universel et l’armée de l’Eternel pour franchir les frontières et faire triompher la puissance de Dieu. Ils ont compris qu’ils devaient amener des âmes au salut et proclamer, au nom de Jésus-Christ, la repentance et la libération des chaînes du péché. Un ancien et un diacre ont conclu ce temps de culte par ces paroles: «Nous devons vivre ce projet par la foi, en ayant l’assurance que Dieu nous oindra de son Esprit et que cette troisième personne de la Trinité soufflera sur les âmes desquelles le bon berger veut ouvrir le cœur. Que Dieu bénisse le corps de Christ et tous ses serviteurs.»

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