Mon témoignage en 2’
Je m’appelle David Sautel. J’ai grandi dans un foyer plein d’amour et de foi. J’ai toujours considéré comme naturel le fait de fréquenter une Eglise chaque dimanche et d’accompagner mes parents dans leur engagement auprès de la jeunesse.
Mon cœur à cœur avec Dieu démarre dans la période du collège (école secondaire). Je ne me suis jamais révolté contre Dieu, mais contre moi oui. Comme de nombreux jeunes, j’ai connu une période de crise identitaire, bouc émissaire d’un groupe qui m’avait pris en grippe. Mon cœur s’est assombri, rempli de tristesse, de complexes, de colère et de peur. Je ne voyais pas en quoi ma vie pouvait servir à quelque chose ou à quelqu’un. C’est alors qu’une promesse de Dieu s’est accomplie: «Approchez-vous de lui, il s’approchera de vous.»
Dieu a alors mis son plan en route. Il m’a premièrement donné le goût de l’étude de la Bible: j’allais à toutes les réunions organisées par mon Eglise et j’ai commencé à lire régulièrement la Bible. Il m’a aussi sorti de ma zone de confort. Alors qu’un missionnaire donnait de ses nouvelles dans notre Eglise, il en a profité pour annoncer un projet fou d’emmener des mineurs découvrir des missionnaires au Bénin. De quoi me dépayser, prendre du recul sur ma situation et faire brûler en moi une foi grandissante en Jésus, celui qui avait vécu moqueries et souffrances pour épargner les miennes. C’est aussi là que Dieu a confirmé son appel: «Parle de moi, mène d’autres personnes et sois créatif!»
C’est alors toute une trajectoire que Dieu a déroulée devant moi, pleine de péripéties, d’échecs et de dépassements. Ce chemin m’a poussé à animer des groupes de jeunes, à lancer des rencontres interjeunes dans les Alpes-Maritimes, à participer à la direction du festival Mad in France et servir dans mon Eglise locale. Mon master en poche, j’étais prêt à enseigner en école primaire, mais c’était sans compter sur Dieu qui m’a poussé à devenir pasteur à plein temps et partager ma foi tous les premiers dimanches du mois à 10 h sur France 2.
C’est ce partage de la foi qui m’anime encore aujourd’hui. D’ici quelques mois, nous rejoignons en famille l’Institut biblique de Genève pour prendre soin des étudiants de première année.