Medair, espoir pour la population
Sur un chemin caillouteux de Côte-de-Fer, nous rencontrons Clémente Aubrard, 56 ans. Elle porte un à un des sacs de pierres sur l’un des six sites de reconstruction de routes que Medair a lancés suite aux dégâts causés par Sandy. «Mon espoir, c’est Medair», confie-t-elle. «Sans eux, je ne sais pas ce que je deviendrais».
C’est dans cette région reculée durement touchée par les épidémies, en plein cœur de la forêt tropicale, que Medair a choisi d’installer sa deuxième base en 2011. «Medair est une organisation différente des autres. On va là où il n’y a pas d’ONG, là où les autres ne peuvent pas se rendre», témoigne Anne Hageman, directrice de la base à Côte-de-Fer. L’urgence sanitaire y est considérable et les conditions d’assainissement très réduites. Le programme d’hygiène et de santé a engagé une campagne de sensibilisation auprès de la population sur les ravages du choléra et entrepris la construction de 370 réservoirs d’eau et de latrines. Dans cette région pauvre d’Haïti, 47% de l’eau collectée provient de sources non protégées et seules 28% des maisons possèdent des latrines.
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