Malgré le décès de son mari, elle n’a pas sombré
«Maintenant, je suis prête à tout. Quoi qu’il arrive, j’ai la certitude que je suis dans la main de Dieu et qu’il me garde».
La joie de vivre de Ginette et sa confiance en Dieu sont un puissant encouragement et un exemple émouvant pour les gens qui la connaissent. Et pourtant, aucun d’entre eux ne serait certainement prêt à échanger son histoire contre la sienne.
A l’âge de 25 ans, Ginette épouse Michel. Devant l’impossibilité d’avoir des enfants, l’adoption s’impose à eux comme une évidence. «Bibliquement, nous étions convaincus que l’adoption était une alliance et nous avions à cœur de donner de l’amour à des enfants». Sans se laisser décourager par ceux qui leur disent que cette solution laisse présager bien des difficultés, ils foncent. Deux Russes de quelques mois, Alexandre et Natacha, débarquent dans la famille après neuf mois de démarches. Les heureux parents ne s’arrêtent pas en si bon chemin, désireux de réunir toute la fratrie sous un seul toit et donc d’adopter les trois aînés d’Alexandre et Natacha. Courageux? «Ces enfants avaient tellement besoin de parents! Nous l’avons vu lors de notre visite dans leur orphelinat en Russie.»
S’ensuivent des démarches administratives difficiles, une longue attente. «C’était le désert, nous avons dû apprendre à faire confiance à Dieu coûte que coûte. Cette période a soudé les liens avec mon mari». Au printemps 2006, tout est réglé.
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