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L’Etat devrait financer les activités religieuses

© Alliance Presse
La volonté de retirer les subventions aux organismes chrétiens actifs parmi la jeunesse révèle une incompréhension quant au rôle du religieux, affirment experts et observateurs.
Christian Willi

Dans l’affaire des subventions de l’OFAS aux organisations de jeunesse, une question essentielle se pose: les activités visant le développement spirituel des enfants et des jeunes relèvent-elles de l’activité missionnaire que l’Etat ne veut pas financer ou d’une contribution à l’intégration et au développement de l’enfant?
Abordée suite à un exposé donné à Lausanne en mars, la conseillère d’Etat vaudoise socialiste Béatrice Métraux juge que sur le principe, c’est une erreur d’écarter des subventions la contribution des organisations religieuses: «Elles apportent aux jeunes des valeurs que l’Etat ne véhicule pas: l’amour et le respect du prochain, l’aide aux démunis, etc.». La politicienne pense que l’Etat a le choix soit d’ignorer cette réalité, ce qui équivaut à marginaliser ces organisations voire à susciter le fanatisme, soit au contraire de l’intégrer et de contribuer à la cohésion sociale et à la paix confessionnelle.

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