L’Etat devrait financer les activités religieuses

Dans l’affaire des subventions de l’OFAS aux organisations de jeunesse, une question essentielle se pose: les activités visant le développement spirituel des enfants et des jeunes relèvent-elles de l’activité missionnaire que l’Etat ne veut pas financer ou d’une contribution à l’intégration et au développement de l’enfant?
Abordée suite à un exposé donné à Lausanne en mars, la conseillère d’Etat vaudoise socialiste Béatrice Métraux juge que sur le principe, c’est une erreur d’écarter des subventions la contribution des organisations religieuses: «Elles apportent aux jeunes des valeurs que l’Etat ne véhicule pas: l’amour et le respect du prochain, l’aide aux démunis, etc.». La politicienne pense que l’Etat a le choix soit d’ignorer cette réalité, ce qui équivaut à marginaliser ces organisations voire à susciter le fanatisme, soit au contraire de l’intégrer et de contribuer à la cohésion sociale et à la paix confessionnelle.
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